École normale supérieure

Le monde

La Bolivie


Ces photographies sont issues du travail de terrain d’un élève du département, Adrien Baysse.

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Portfolio

(Géomatique) :: Dans les rues des quartiers bas (donc hauts dan la hiérarchie sociale) de La Paz, des affiches proposent des cours pour apprendre à manipuler ArcGIS !! (Fresque) :: Fresque du Che Guevara dans le jardà­n de l'Universidad Mayor de San Andés (La Paz). Après l'échec de la guérilla qu'il tenta d'instaurer en Bolivie en 1966-1967, le Che Guevara est redevenu une figure positivement connotée en Bolivie notamment depuis l'instauration du gouvernement bolivarien d'Evo Morales en 2006. Des affiches utilisant la même citation et le même portrait du Che existent à Cuba. (3.Plurilinguisme) :: Le plurilinguisme officiel bolivien. En sus du castillan, la Bolivie reconnaît 36 langues indigènes officielles, les trois principales étant l'aymara, le quechua et le guarani. Les affiches officielles sont ainsi traduites dans les quatre langues, comme ceux indiquant les entrées des ministères, ici de l'Éducation. (Drapeaux) :: Depuis l'arrivée au pouvoir d'Eva Morales, la Bolivie a changé son nom officiel de "République de Bolivie" en "État plurinational de Bolivie" pour souligner la volonté affirmée du pouvoir de revaloriser la partie indienne (majoritaire) de la population. Ce processus s'est notamment accompagné de l'officialisation de la wiphala (drapeau constitué de 49 carreaux de 7 couleurs) du Qollasuyo (partie bolivienne de l'ancien empire inca) comme drapeau de la Bolivie. Il flotte ici au côté du drapeau républicain devant le palais présidentiel à La Paz. (La Paz) :: Panorama des quartiers centraux et en cours de lotissement de La Paz. L'agglomération capitale bolivienne est installée dans des vallées descendant de l'altiplano (La Paz) et sur une large portion de ce dernier espace (El Alto). Les quartiers centraux (reconnaissables ici à leurs tours) sont installés au niveau du talweg. En arrière-plan, les quartiers des pentes sont caractérisés par un urbanisme de petits immeubles et de maisons individuelles (à droite) tandis que des espaces plus plats (à gauche) sont en cours de viabilisation. (Affiches de rescensement) :: Affiche du recensement des populations et habitations 2012. Le recensement bolivien de 2012 est le premier réalisé par l'Etat plurinational, mettant en avant la diversité des 36 " nations " qui le composent. La question concernant l'appartenance ethnique n'ayant cependant intégré ni un certain nombre de peuples minoritaires ni la catégorie " métis ", le recensement a fait débat dans un pays partagé (grossièrement) entre les hautes terres " indiennes " et les basses terres " créoles ". Afin d'assurer la qualité des données, le gouvernement a par ailleurs interdit à tout citoyen de sortir de son domicile durant la journée, sous peine d'amende. Cette mesure n'a pourtant pas empêché les ruraux immigrés en ville de retourner pour la journée se faire recenser dans leurs communautés paysannes d'origine, afin de ne pas perdre leurs droits à cultiver la terre. (Carte) :: Dans le hall de l'Institut géographique militaire de La Paz est affichée cette carte de la Bolivie au début du XIXème siècle, deux fois plus étendue que de nos jours. En effet, les guerres successives avec le Chili, le Brésil et le Paraguay lui ont fait perdre les provincex littorale d'Antofagosta, de forêt amazonienne d'Acre et de savane du Chaco boréal. C'est toutefois la perte de l'accès à la mer, entérinée il y a plus d'un siècle, qui continue, seule, à être l'objet d'un ressentiment : E. Morales s'est fait une spécialité de prendre à parti le président chilien S. Pià±era sur cette question à chaque sommet international auquel ils participent ensemble, a instauré un jour de la mer bolivienne et l'Etat continue à entretenir une marine et à présenter le littoral comme le dixième département de son territoire. (Commerce de rue) :: Le commerce de rue à La Paz, l'exemple des CD et DVD gravés. Les trottoirs de La Paz constituent un espace commercial, qui accueille des vendeurs aux produits extrêmement divers. Parmi eux, les CD et DVD gravés proposant des compilations de 100 à 200 titres sont fréquents. (La mine) :: Entrée de mine artisanale sur les flancs du Cerro Rico de Potosi. La ville de Potosi a été fondée en 1545 autour de l'exploitation minière du Cerro Rico (la montagne riche) argentifère et a été la plus grande ville des Amériques sous la colonisation. Depuis l'abandon de nombreux gisements par la compagnie nationale au début des années 1980, l'exploitation est largement passée aux mains de coopératives à la productivité faible et aux conditions de travail extrêmement difficiles et peu sà »res. Une entrée de ces mines apparaît au premier plan devant des terrils, alors que la ville de Potosi occupe l'arrière-plan. (Potosi) :: La mairie de Potosi décorée des drapeaux boliviens, du Qollasuyo et du Potosi pour les fêtes de Potosi. (Gâteaux de fête) :: Vendeuses de gâteaux de fête devant le marché central de Potosi. Un des produits communs du commerce de rue en Bolivie est le gâteau de fête, à l'esthétique reposant notamment sur des contrastes de couleurs marqués et l'abondance de crème. (Cerro Rico de Potosi) :: Le Cerro Rico de Potosi depuis la vallée des retenues de Kari Kari. Les paysages aux alentours de Potosi sont caractérisés par l'absence d'arbres (utilisés comme combustible au début de l'exploitation minière) et les couleurs ocre de la terre. Seule une vallée, où les Espagnols ont construit de nombreuses retenues pour approvisionner les usines de traitement du minerai se colore de vert autour d'un ruisseau permanent. (Lama potosien) :: Dans les pâturages de la vallée des retenues de Kari Kari, la présence d'herbe entraine une certaine concentration de troupeaux de lamas assez sauvages. Généralement lors de son premier anniversaire, chaque animal reçoit un ornement en laine (ici rouge) qui permet d'identifier son propriétaire. (Murs) :: Pourquoi perdre son temps à apposer un panneau quand on peut écrire directement sur le mur ? Maison en litige à Sucre. (Dieu de la mine) :: Le tà­o de la mine Candelaria baja de Potosi. Les mineurs de Potosi rendent un culte au dieu de la mine, le tà­o (oncle), réinterprétation diabolique d'un dieu préhispanique : c'est lui qui décide " d'offrir " une veine de minéral à un mineur ou de ne lui donner accès à aucun gisement d'importance (cf. Pascale Absi pour des explications plus détaillés). (Panneau) :: Comment écrit-on "Luther King" dans " Martin Luther King " en Bolivie ? (Panneau) :: Comment fermer une rue à la circulation automobile en Bolivie ? (Tour Eiffel) :: La tour Eiffel miniature du parc Bolivar de Sucre.

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